Moule à kougelhopf bleu clair marguerite

Description :

Au XIIe siècle, l’Empereur Barberousse accorde aux potiers de Soufflenheim le “droit perpétuel” qui leur permet d’extraire l’argile de la forêt d’Haguenau.

Fabrication des poteries d’Alsace à Soufflenheim

Au départ, l’argile fraîchement extraite du sous-sol, passe quelque temps dans un malaxeur qui va l’assouplir et la rendre plus homogène. Cette opération était autrefois beaucoup plus fastidieuse puisque le potier devait lui même à la main débarrasser les terres de ses impuretés avant de la pétrir… parfois avec les pieds.
La deuxième phase, appelée façonnage, est la plus impressionnante : le simple bout d’argile va se métamorphoser sur la girelle du tour pour se révéler entre les mains du potier, ici en terrine à baeckeoffe.
Les plats et les terrines sont, eux, moulés dans des moules en plâtre ou matrices. C’est à ce stade que le potier procède au garnissage : anses et autres détails sont appliqués à l’aide de la barbotine qui sert de colle.
L’opération d’engobage intervient juste après le séchage et consiste à appliquer une pellicule d’argile colorée qui servira de teinte fond avant la décoration confiée à des artistes femmes. Munies d’un barrolet prolongé par une plume d’oie d’où s’écoule l’engobe colorée, elles tracent motifs et arabesques avec une dextérité qui laisse pantois !
Une couche d’émail transparent, nécessaire à l’étanchéité, est ensuite passée sur les poteries et autres objets avant la cuisson.
Cette dernière étape est l’ultime facteur avant la cuisson. Si les fours modernes à gaz permettent aujourd’hui de réaliser la cuisson en 12-13 heures, autrefois, elle nécessitait quatre jours !

Précautions d’emploi des poteries

Toutes les poteries s’utilisent au four – four micro-ondes et lave-vaisselle
Toutefois , il est bon de respecter certaines précaution :
Pas de chocs thermique (le passage brutal du froid au chaud ou inverse)
Ne pas poser les poteries directement sur une source de chaleur